15ème dimanche du temps ordinaire / Année C
(Dt 30, 10-14 / Ps 68 / Col 1, 15-20 / Lc 10, 25-37)
« Va, et toi aussi, fais de même »
C’est en ces termes que se termine l’Evangile de ce dimanche. L’Eglise propose le récit du « bon Samaritain » à notre méditation en ce jour. C’est un appel urgent à tout chrétien à faire de nouveaux progrès dans la mise en pratique du commandement de l’amour de Dieu et l’amour du prochain.
En effet, un docteur de la Loi interroge Jésus sur ce qu’il doit faire pour avoir en héritage la vie éternelle. De toute évidence, le légiste connaissait par coeur la réponse à sa question. Voulant se justifier ou désireux de savoir qui mérite son amour, il interroge de nouveau Jésus : « Et qui est mon prochain ? »
En guise de réponse, Jésus n’a établi aucune liste des personnes à aimer. Il a tracé plutôt le chemin qui mène à la vie éternelle. Il est inutile de nous demander qui est notre prochain, car c’est à chacun de se faire le prochain de tout homme qui a besoin d’une main secourable, d’une oreille qui écoute et d’un coeur qui compatit.
La parabole montre que le Samaritain considéré comme un étranger, un hérétique ou un païen a accompli beaucoup mieux le précepte de l’amour que le docteur de la Loi, le prêtre et le lévite. Nos belles paroles seules ne suffisent pas ou ne riment à rien si elles ne sont pas traduites concrètement en acte.
Chaque petit geste d’amour, une preuve de bonté envers tout homme dans le besoin est un pas réel vers le Royaume. Laissons-nous inspirer par l’attitude bienveillante du Samaritain.
P. Hermann BOKOVI