2ème dimanche de Pâques : Dimanche de la Divine Miséricorde / Année B
(Ac 4, 32-35 / Ps 117 / 1 Jn 5, 1-6 / Jn 20, 19-31)
La paix qui fait toutes choses nouvelles.
Du dimanche de Pâques à ce jour, nous méditons, le coeur tout brulant, le
récit des diverses apparitions du Ressuscité à ses disciples.
En ce dimanche de la Divine Miséricorde, la péricope évangélique nous
montre l’amour inégalé du Seigneur et son pardon accordés à ceux qui l’ont trahi, renié et abandonné. Avec le Ressuscité, le mal ne peut avoir le dernier mot. C’est la miséricorde qui triomphe. C’est ce que nous enseigne le Seigneur. Il invite chacun à oeuvrer pour la réconciliation entre les hommes.
Le premier don du Christ ressuscité est donc la paix. Une paix définitive,
réelle qui transfigure l’histoire des apôtres ; une paix intérieure et profonde qui tranquillise les consciences perturbées. Au regard de ce qui se passe, comme
notre monde est encore en quête d’une paix insaisissable ! Combien de fois n’avons-nous pas pensé sortir finalement du gouffre de la déception, de la révolte et de l’amertume ?
La paix du Christ est celle qui a été conquise par le sacrifice de sa vie. Alors, quelle paix voulons-nous construire si nous n’acceptons pas le sacrifice de notre égoïsme et de nos ambitions pour nous ouvrir à la grâce de Dieu ? La paix
fait renaître l’espérance. Recevons celle que nous donne Jésus en ce jour et soyons-en des témoins authentiques.
P. Hermann BOKOVI